Cliquez sur l'image pour la fermer
Cliquez sur l'image pour la fermer


Campagne du Soldat Léonard BERGER

207ème Régiment d'Infanterie.





Léonard BERGER est appelé au service actif le 8 octobre 1907. Il rejoint le 108ème Régiment d'Infanterie basé à Bergerac caserne Chanzy.

Im est mis en disponibilité le 25 septembre 1909, un certificat de bonne conduite lui étant accordé.

Il fait deux périodes, la première au 108ème Régiment d'Infanterie du 24 août au 15 septembre 1911, la seconde au 7ème Régiment d'Infanterie du 25 mai au 10 juin 1914.


Il est rappelé le 1er août 1914 et rejoint le 207ème Régiment d'Infanterie le 4 août 1914.


Les opérations de la mobilisation du 207ème Régiment d'Infanterie se poursuivent à Cahors du 2 au 9 août 1914. Le régiment constitué à 2 bataillons s'embarque à l'effectif de 37 officiers et 2.202 sous-officiers, caporaux et soldats, le 9 et le 10 août. Il débarque le 12 à Valmy et se dirige vers le nord par Bouconville, Briquenay, Buzancy, Louart, Baumont, Mouzon, Tétaigne, Osnes, Pure, Fontenille.



Le combat de Bertrix et retraite de Belgique.



Le 22 août 1914, le 6ème bataillon part de Ste-Cécile à 6h15 par Cugnon et marche sur Bertrix, il va y recevoir le baptême du feu. L'action est déjà engagée, on entend une violente canonnade. Le bataillon reçoit l'ordre d'occuper Bertrix. A peine les dispositions sont-elles prises qu'il subit le feu de l'infanterie et de l'artillerie ennemies. Vers 5h30, il est obligé de battre en retraite par Cugnon et Herbeumont.

Le 23 août, le régiment au complet occupe la rive gauche de la Chiers qu'il met en état de défense vers Emilly e Remilly. Le 26 août, le régiment se dirige vers Harancourt.



Retraite sur la Marne et l'Aisne.



Le 27 août, le 207ème se porte sur Rancourt. Le 28 août, il reçoit l'ordre de défendre ce village et presque aussitôt après, celui de battre en retraite par Artaise et Viviers. Il fait partie de l'arrière-garde du corps d'armée et va s'établir sur la rive gauche de l'Aisne et vers les Alleux.

Le lundi 31 août, il forme la réserve de la division et organise des tranchées sur la rive gauche de l'Aisne. Du 1er au 5 septembre 1914, ile bat en retraite par Semide, Ste-Marie-à-Py, Souain, Suippes, Pogny, Cheppes, Sompuis, Humbeauville.



Bataille de la Marne.



Le 7 septembre 1914, le 207ème se trouve à la ferme des Essertes, puis à Pimbraux avec mission de s'opposer au passage d'une colonne allemande marchant vers l'Ouest. Le 8 septembre, il couvre vers Sompuis le débouché du 21ème corps et subit une violente canonnade qui lui fait éprouver quelques pertes. Le régiment soutient vaillamment une attaque allemande, puis est relevé par un bataillon de chasseurs.

Il reçoit ensuite l'ordre de se porter vers St-Ouen à la ferme Lépine. Il est pris sous une violente fusillade de front, de flanc et d'arrière et maintient ses positions. Le 9 septembre 1914, il se porte sur la ferme de Monts- Torlors. Le 10, ordre de se porter en avant et de poursuivre l'ennemi.



Offensive de Champagne (Hiver 1914-1915).



Les 11, 12 et 13 septembre 1914, marche en avant par Maisons-de-Champagne, Pringy, Moivre, Somme, Vesle, Somme- Tourbe, St- Jean-sur-Tourbe. Les 14 et 15 septembre, le 207ème combat vers Laval-sur- Tourbe, Wargemoulin, Miraumont. Le 16, il soutient une attaque du 9e, le 17, il attaque encore. Les 18 et 19, il organise une position de repli à Laval, il occupe les tranchée de 2ème ligne.

Le 26 septembre 1914, il repousse 7e une violente contre-offensive des Allemands et s'accroche victorieusement au terrain. A partir de ce moment, la guerre des tranchées commence.

Le 20 décembre 1914, le Régiment reçoit l'ordre d'attaquer le bois des Bouleaux. Le 5ème bataillon doit, après le tir de préparation de notre artillerie, se lancer en avant et gagner vers le Nord pendant que le 6e bataillon passant par la brèche se rabattra le plus rapidement possible vers l'Ouest pour prendre à revers les tranchées ennemies. La 18ème Compagnie sort des boyaux et se précipite sur le Bois des Bouleaux qu'elle aborde par les deux extrémités. Le mouvement s'exécute avec beaucoup d'entrain et si rapidement que le poste allemand placé, dans le bois peut à peine tirer quelques coups de fusils. 11 Allemands sont faits prisonniers.

La compagnie commence aussitôt la remise en état de défense de la lisière. Mais à peine le travail commencé, un bombardement ininterrompu et très violent lui cause de grandes pertes.

La 19ème compagnie, puis la 20ème se portent en avant derrière la 18ème, subissent de grandes pertes, mais parviennent à la rejoindre. au Bois des Bouleaux. Les cadavres jonchent le sol complètement bouleversé.

Le 30 décembre 1914, nouvelle attaque au bois des Allemands. Le 16 février 1915, un bataillon attaque le Bois 3 au nord-ouest de Perthes. Mais la surprise est éventée et l'ennemi réagit fortement. Le même jour, un autre bataillon se prépare à concourir à une attaque sur les tranchées au nord d'Hurlus. Le lendemain 17 février, monte à l'attaque mais un feu extrêmement intense met hors de combat 75% de nos hommes et l'assaut ne peut être donné.





Le 16 février 1915 Léonard BERGER est tué lors de ce combat à Perthes les Hurlus.

Il a toujours été un vaillant soldat faisant preuve de courage et de la même ardeur, il est tombé glorieusement pour la France le 16 février 1915 aux attaques de Perthes les Hurlus (Champagne).

Il a été décoré de la médaille militaire.